Synopsis :
Nous sommes à
l’ère de la deuxième humanité.
Il y en a eu
une avant.
Il y en aura
une … après !
Ressenti :
Une
fois n’est pas coutume, j’ai lu un livre de Werber à peu près dans les mêmes
temps que ses lecteurs assidus. Et j’ai terminé ce roman avant la parution du
deuxième tome, prévue pour le 2 octobre.
Nous
suivons ici les recherches et les nombreuses péripéties de David Wells,
arrière-petit-fils du célèbre auteur de L’Encyclopédie
du Savoir Relatif et Absolu, Edmond Wells. Jeune chercheur, il est un
candidat malheureux à une initiative du gouvernement français à visée
prospective. Il s’agit de déterminer les voies les plus probables et
intéressantes d’évolution pour l’humanité.
Son projet ? La miniaturisation de l’espèce humaine. Son modèle ?
Les pygmées qu’il va rencontrer au fin fond du Congo, pour déterminer le gène
responsable de leur impressionnante résistance aux maladies de la forêt où ils
vivent (malaria, chicungunya…).
Au
fond du trou après l’échec de sa candidature, il est repêché par une
organisation ultrasecrète qui va lui permettre de développer son projet, en
association avec une autre candidate malheureuse du concours gouvernemental :
Aurore Kammerer, dont les idées penchent vers une féminisation de l’espèce avec
pour exemples les Amazones dont les dernières descendantes auraient développé
des résistances hors du commun elles aussi.
Ensemble
ils travaillent à créer une nouvelle humanité, à la fois plus petite et plus féminine,
et ayant les atouts des deux peuples étudiés. Mais leurs adversaires
progressent également : les fanatiques religieux, les ultra capitalistes, les
pro-robotiques… Autant de visions du futur qui pourraient devenir LE futur de l’espèce.
Nos
héros sont des scientifiques à l’esprit carré, très déterminés et capables de
trouver rapidement des solutions grâce à leurs capacités de réflexion. Mais par
moment, cela ne suffit pas et un coup de pouce du destin est nécessaire pour les
aider à virer en tête dans cette course au futur.
Dans
ce livre, j’ai retrouvé avec plaisir les extraits de L’Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu, dont les passages nous
enrichissent d’informations aussi variées (et capitales) que l’histoire des
Amazones, la recette du cassoulet toulousain ou encore une étrange histoire de
femelles lézards qui mutent pour se reproduire sans mâles (et donc sans mal).
On retrouve aussi tous les ingrédients de la machine Werber : de la
science en pagaille, des mythes, des questions très pertinentes sur notre condition
humaine et ses perspectives d’évolution.
En résumé, c’est à nouveau du
très bon Werber, avec du volume, de la qualité et donc au final, un réel
plaisir de lecture. Les fans du genre l’apprécieront très certainement. Et les
autres se feront une idée assez précise de l’univers de l’auteur à travers ce
roman. Vivement la suite !
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